La Voix humaine de Cocteau-Poulenc

Du 26 mai au 4 juin 1989 au centre de Loisirs de Thônex (Genève)
Le 28 septembre 1990 à l’Automne musical chênois (Genève)

Mise en scène : Michèle Cart
Scénographie : Danièla Villaret
Eclairages : Walter Pracchia

La Femme : Rosale Bérenger
Piano : Sylviane Baillif-Beux

Les articles de presse

« … Volonté de rester le plus simple possible dans cette pièce où l’interlocuteur invisible prend autant d’aspects que l’imagination le permet, « La Voix humaine » sera donc représentée sans orchestre, dans sa réduction pour piano. La mise en scène de Michèle Cart est voulue résolument sobre, pour mieux laisser, et permettre au doute d’entacher l’authenticité de cet échange amoureux… »

Sylvie Bonier
La Tribune de Genève, 24.05.89

« Le pari était difficile. Se lancer à nu dans une œuvre aussi exigeante que « La Voix humaine » de Cocteau-Poulenc, tenait presque du…suicide » … « L’enjeu en valait pourtant la chandelle. La sobriété de la chambre à la fois prison et cercueil par le noir des murs et l’étroitesse de l’espace, enserre très justement le drame. L’inclinaison des plans suggère simplement le glissement vers la folie et ses vertiges. Quant au miroir-guillotine et aux ouvertures et éclairages rétrécis, ils relèvent pudiquement l’impossibilité que l’histoire raconte. Voilà donc que l’économie de moyens met l’accent sur l’évidence, alors que les interprètes en soulignent la force. »…

Sylvie Bonier
La Tribune de Genève, 5.06.89

Avec le soutien du Département de l’instruction publique de l’Etat de Genève et de la commune de Chêne-Bougeries